Elles font briller les yeux de bien des particuliers, elles séduisent par leur charme chaleureux, leur esthétique naturelle, parfois classique, parfois très design, elles offrent de beaux espaces de détente et de plaisir, elles offrent une grande diversité de style : les terrasses en bois envahissent littéralement le marché, reléguant aux oubliettes les pavés autobloquants et autres systèmes « en dur ». Principes, types de lames, essences, précautions, technique : tour d’horizon des terrasses en bois.
Mieux comprendre, pour mieux choisir avec Plus Que Pro.
Terrasse en bois : comment ça marche ?
Le principe de la terrasse en bois est finalement relativement simple : sur une structure donnée (plots, lambourdes ou solives et poteaux) sont fixées des lames de bois d’une essence particulière. Le problème vient justement du choix du type de pose qui dépend pour beaucoup de la configuration :
- La pose sur lambourdes est privilégiée quand le sol est déjà plan et régulier : dalle béton, carrelage, etc.
- La pose sur plots réglables (et chevrons) est préconisée quand la terrasse bois n’est pas en hauteur mais est installée sur un sol irrégulier, mais stable.
- La pose sur solives et poteaux est obligatoire dès lors que la terrasse bois est surélevée de plus de 60 cm.
Une fois la structure fixée au sol, stable et permettant de supporter le poids d’un adulte, on y fixe alors les lames de la terrasse, que l’on finira éventuellement par traiter (dans le cas des bois non naturellement classe 3 ou 4).
Le choix des lames et de l’essence pour sa terrasse en bois
Le choix du type de lame est également délicat dans la mesure où il existe deux types principaux de matériaux : les lames en bois composite et les lames en bois naturel. Le bois composite est plus cher mais a une durée de vie excellente, sans aucun entretien, et conserve durablement sa teinte. Les lames de bois naturel sont moins chères à l’achat mais :
- Demandent un traitement initial puis régulier quand le bois n’est pas naturellement classe 3 ou 4 ;
- Grisent avec le temps, même pour les bois classe 3 ou 4, ce qui peut être très élégant, mais ne correspond pas forcément à vos envies ;
- Demandent plus de précision à la pose pour permettre la dilatation du bois dans le temps.
Reste le choix de l’essence :
- Les bois naturellement classe 3 ou 4 coûtent plus cher mais bénéficient d’une grande robustesse et d’une grande longévité (mélèze, red cedar, douglas, etc. : les mêmes bois que pour le bardage finalement !).
- Les bois non naturellement classe 3 ou 4 coûtent beaucoup moins cher à l’achat mais demandent obligatoirement un traitement initial et un entretien régulier pour éviter qu’ils soient attaqués par les insectes xylophages, les UV et l’eau !
- Les bois exotiques coûtent très cher à l’achat et ont un impact écologique tragique… mais sont superbes et extrêmement durables (mais au 21ème siècle, il serait préférable de les éviter : les différents types de mélèze et de douglas par exemple offrent des caractéristiques similaires sans l’impact écologique !).
Terrasse en bois : autoconstruction ou professionnel ?
Si, sur le papier, la pose d’une terrasse en bois de forme simple (rectangulaire ou carrée), sur sol stable, plan et régulier, est accessible à tout bon bricoleur un peu soigneux et patient, dès que l’on sort de ce cadre idéal, la pose est plus délicate, demande une certaine expertise… et parfois un temps fou !
Comme souvent donc, nous vous conseillons de faire appel à un professionnel pour la pose de votre terrasse en bois de manière à profiter d’une grande expertise, de garanties (assurances décennales, etc.) et d’une pose impeccable, sans aucune contrainte pour vous.
Les professionnels adhérents Plus Que Pro sont recommandés par leurs clients et sont engagés dans une démarche qualité : profitez-en !
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