Chauffer au bois est dans l’air du temps, grâce à un coût de chauffage réduit et à l’utilisation d’un combustible écologique et renouvelable : le bois. Mais il existe beaucoup de bois différents, alors quelle essence utilisée dans votre poêle ou votre cheminée ? On vous dit tout !
En priorité, choisir du bois sec
Si vos connaissances en chauffage au bois sont limitées, vous aurez tendance à vous poser d’abord la question du type d’essence à utiliser… Or, si c’est un critère important, ce n’est pas la priorité. Que vous choisissiez du sapin plutôt que du chêne, pourquoi pas, à condition de vérifier en premier lieu le taux d’humidité du matériau. Si votre bûche n’est pas sèche, la flambée sera mauvaise. En effet, trop humide, le bois brûle mal et produit beaucoup de fumée. Si vous optez pour un poêle ou une cheminée, l’idéal est de pouvoir entreposer vos stères de bois dans un endroit sec et aéré pendant au moins deux ans. Si vous ne pouvez pas l’entreposer, soyez vigilant lors de votre achat pour que le bois soit suffisamment sec.
Bois dur ou tendre ?
Entre bois sec et bois sec, la combustion n’est pas la même selon l’essence. On les différencie en fonction de leur dureté ou densité. Pour simplifier, dans la pratique, plus le bois est tendre, plus il brûle rapidement ; plus le bois est dur, plus longtemps il met à se consumer et mieux il chauffe.
Une norme française classifie les essences de bois en trois catégories :
- Les bois tendres représentés par G3. On y trouve le peuplier, le tilleul ou le tremble.
- Les bois moyennement dur identifiés par G2. On y répertorie les arbres fruitiers, le châtaignier ou le merisier.
- Les bois durs représentés par un G1. On y compte le chêne, le platane ou le charme.
Si le bois de la catégorie G1 est celui qui présente les meilleures caractéristiques pour la chauffe, tout dépend de vos besoins, de la période etc. Parfois, une bonne flambée rapide d’une bûche de tilleul est justifiée !
Une combustion lente pour un grand confort
Evidemment, plus un bois se consume lentement, moins vos allers-retours pour charger le poêle ou la cheminée seront nombreux ! Si votre objectif est de limiter la manutention et de profiter d’une chauffe de qualité, le chêne est le grand vainqueur. Une combustion lente est également pratique si vous devez vous absenter. Un bois de chêne ou même d’orme ou d’érable vous assure quelques heures de braise avant l’extinction.
Penser à la sécurité
Le crépitement du bois est très agréable… Attention toutefois à la sécurité. Certaines essences de bois font ce bruit si agréable lorsqu’elles brûlent, mais le danger de la projection et donc d’incendie existe. C’est le cas par exemple du châtaignier voire du chêne dans une moindre mesure. En cas de flambée dans un foyer ouvert, faites attention aux distances de sécurité, mais aussi à ne pas vous éloigner trop du foyer.
Il ne vous reste plus qu’à vous chauffer !
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