Ils ont largement conquis les particuliers depuis une dizaine d’année et prennent toujours plus de poids avec les nouvelles règlementations thermiques. Ils sont écologiques, économiques, performants et constituent un système de chauffage abordable et chaleureux. Les poêles à bois sont désormais bien loin de ceux de nos grands-mères. Fonctionnement, contraintes, spécificités et tarifs : tout savoir sur les poêles à bois.
Comment fonctionne un poêle à bois
Si les poêles à bois de nos grands-mères se contentaient d’offrir un foyer peu étanche pour la combustion du bois en bûche, les poêles modernes quant à eux sont un peu plus complexes, en particulier car ils doivent répondre à des standards exigeants en termes de pollution (émissions de CO et de particules fines) et de rendement. En effet, pour ouvrir droit aux crédits d’impôts, les poêles à bois doivent un rendement supérieur à 70% et bientôt 75%.
Pour répondre à ces exigences, les foyers sont désormais presque étanches, utilisent des matériaux réfractaires de haute qualité et s’appuient sur une double arrivée d’air : l’air primaire (qui sert à l’allumage notamment) et l’air secondaire (qui apporte de l’air comburant régulièrement pendant la combustion). Divers filtres sont en outre intégrés pour minimiser les émissions polluantes.
Enfin, de plus en plus de poêles fonctionnent désormais sur le principe de la double combustion. Le principe est de brûler les résidus de la première combustion incomplète : lors de la première combustion, rarement complète, des gaz et des résidus volatiles sont émis et s’élèvent dans le poêle pour être évacués par le conduit. Le principe de la double combustion est d’apporter de l’air chauffé par le poêle (air tertiaire) par un chemin différent des premiers ; au contact des résidus émis, il les enflamme, réduisant ainsi drastiquement les résidus finaux et générant une nouvelle production d’énergie. La double combustion apporte donc un double bénéfice : écologique et thermique.
L’installation d’un poêle à bois
L’installation des poêles à bois exige simplement quelques règles basiques :
- Il doit être installé sur un sol incombustible (il faut donc parfois créer une sorte d’estrade en brique ou en béton par exemple) ;
- Il doit être installé à au moins 20 cm des murs qui doivent par ailleurs également être incombustible dans l’entourage du poêle ;
- Un conduit doit être créé ou un tubage rénové pour permettre l’évacuation des fumées issues de la combustion ;
- Si la pièce est équipée d’une VMC et/ou si votre maison est une maison BBC, il faut alors choisir un poêle étanche qui opère sa prise d’air frais à l’extérieur, et non à l’intérieur de la pièce.
Poêle à bois : quels prix ?
Si les poêles à bois à inertie ou les poêles à bois en céramique peuvent coûter plusieurs dizaines de milliers d’euros (entre 10 000€ et 30 000€ pour des poêles de masse sur mesure très complexes et/ou innovant dans la forme), il est tout à fait possible de trouver des poêles à bois performants à des prix raisonnables : les premiers prix (en flamme verte 5 étoiles, le minimum pour le crédit d’impôts), certains produits sont accessibles dès 400€ environ. N’oubliez pas que la puissance, le design et les performances du poêle impacteront directement le prix. N’oubliez pas également que pour bénéficier de la TVA réduite à 5,5%, il est impératif que le poêle soit installé par un professionnel.
Si vous êtes intéressé par les poêles à bois :
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