Chauffage-Climatisation

Zoom sur le label Flamme verte

Modifié le : 23 septembre 2015 Temps de lecture : 4 min

Label des installations de chauffage au bois, le label Flamme verte est obligatoire pour obtenir les crédits d’impôts et aides en vigueur. Sorte d’équivalent du DPE appliqué aux poêles et autres cheminées et chaudières utilisant l’énergie bois, le label Flamme verte garantit des installations de qualité respectueuses de l’environnement. Zoom sur ce label jeune mais exigeant.

Le label Flamme verte : une initiative du secteur

C’est afin de favoriser, de promouvoir et d’améliorer le chauffage au bois que les professionnels du secteur, par l’entremise du syndicat des énergies renouvelables a créé, en 2000 et avec le concours de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie le label Flamme verte.

L’objectif est d’une part de mieux informer les consommateurs sur les systèmes de chauffage au bois (poêles à bois, poêles à granulés, inserts et chaudières) et d’autre part d’amener les fabricants à innover pour produire des installations de meilleure qualité.
Ainsi, rendement, émissions de CO et émissions de particules fines sont au cœur du dispositif d’évaluation pour garantir des installations de chauffage au bois performantes et préservant la qualité de l’air et l’environnement.

Grâce au label Flamme verte et à son lobbying, l’Etat a petit à petit cessé de favoriser (dans le cadre de la promotion des énergies renouvelables) les installations non labellisée. La conséquence pour le consommateur : les rendements moyens des poêles, inserts et chaudières ont augmenté de plus de 30% en moins de 10 ans !

Les différentes classes du label Flamme verte

Le label Flamme verte comptait jusqu’à il y a peu 5 étoiles. La quatrième étoile venant d’être supprimée, parallèlement à la création de 2 classes supplémentaires, le label ne compte plus que les classes 5, 6 et 7 étoiles.

Aujourd’hui, le label flamme verte 5 étoiles indispensable pour obtenir le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) de 30% en 2015. L’obtention de la classe 6 étoiles exige de répondre aux critères suivants :

  • Bois bûche : rendement supérieur à 75%, moins de 0,15% d’émissions de CO et moins de 50 mg/Nm³ d’émissions de particules fines (contre respectivement 70%, 0,3% et 90 mg/Nm³ pour le label 5 étoiles)
  • Granulés de bois : rendement supérieur à 87%, moins de 0,03% d’émissions de CO, moins de 40 mg/Nm³ d’émissions de particules fines (contre respectivement 85%, 0,04% et 90 mg/Nm³ pour le label 5 étoiles)
  • Chaudières bois à chargement manuel : rendement supérieur à 87%, moins de 600 mg/Nm³ d’émissions de CO, moins de 40 mg/Nm³ d’émissions de particules fines (contre respectivement 80%, 700 mg/Nm³ et 60 mg/Nm³ pour le label 5 étoiles)
  • Chaudières bois à chargement automatique : rendement supérieur à 87%, moins de 450 mg/Nm³ d’émissions de CO, moins de 30 mg/Nm³ d’émissions de particules fines (contre respectivement 85%, 500 mg/Nm³ et 40 mg/Nm³ pour le label 5 étoiles)

D’ici 2018, la classe 5 étoiles sera supprimée, seules seront maintenues les classes 6 et 7 étoiles avec un objectif final de ne conserver que la classe 7 étoiles d’ici 2020. L’objectif est clair : arriver à des installations de chauffage au bois toujours plus performantes et respectueuses de l’environnement. Car les taux d’émissions de Co et de particules fines des dernières classes sont suffisamment bas pour garantir un air sain.

Si vous voulez acheter une installation de chauffage au bois et bénéficier du crédit d’impôts et des aides de l’Etat en faveur de la transition énergétique, contactez un chauffagiste RGE référencé par Plus Que Pro pour avoir la garantie d’un service client de qualité.

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