Elément capital d’une installation électrique moderne, le disjoncteur différentiel fait partie de ces matériels électriques qui garantissent la sécurité d’une installation : sécurité des biens et sécurité des personnes. Mais qu’est-ce exactement qu’un disjoncteur différentiel ? Comment ça marche ? Comment ça s’installe ? Gros plan sur le disjoncteur différentiel avec Plus Que Pro.
Un disjoncteur différentiel : qu’est-ce que c’est ?
Le disjoncteur différentiel est une sorte d’interrupteur, placé sur le tableau électrique, au départ d’un circuit donné (comme vous le savez, une installation électrique est décomposée en différents circuits, justement pour éviter les risques de surcharge ; on décompose par exemple « prises chambres », « lumières chambres », congélateur, lave-linge, etc.).
Mais cet interrupteur est un peu particulier : il est équipé d’un tore métallique doté de 3 bobines : une pour la phase, une pour le neutre et une pour la terre. Normalement, quand il n’y a aucun court-circuit, aucune surcharge ou aucune fuite d’électricité, le courant qui arrive (la phase) et le courant qui sort (le neutre) sont d’égale intensité. Ils génèrent donc un champ magnétique identique, et s’annulent l’un l’autre. Mais quand il y une fuite sur le circuit, la bobine correspondant à la terre génère également un champ magnétique, réduisant d’autant le champ généré par la bobine de neutre. Dès lors, la différence de champs magnétiques entre la phase et le neutre provoque la coupure du circuit : l’installation est protégée.
Les prérequis indispensables
Pour qu’un disjoncteur différentiel puisse avoir la moindre utilité, il est capital que l’installation électrique soit raccordée à la terre ! En effet, c’est grâce à la terre que le disjoncteur différentiel pourra « percevoir » la différence d’intensité dans un circuit donné. Cette différence indiquant une « fuite » de courant, c’est-à-dire un défaut d’isolation à un point du circuit, pour éviter les électrisations et les électrocutions, le disjoncteur différentiel coupe alors le circuit.
Disjoncteur différentiel : des normes ?
Oui, il existe des normes concernant les disjoncteurs différentiels… mais tous les matériels proposés par les professionnels les respectent ! En effet, pour un usage domestique, les disjoncteurs différentiels doivent avoir une sensibilité élevée de 30mA ou moins. Cela signifie qu’ils coupent le courant dès lors qu’ils détectent une fuite d’intensité d’au moins 30mA, ce qui est très faible.
Disjoncteur différentiel : obligatoire ou pas ?
Contrairement aux idées reçues, les disjoncteurs différentiels ne sont pas obligatoires. Ils sont en revanche recommandés par les normes électriques… voire fortement recommandés. Néanmoins, même si ces derniers sont assez coûteux (le prix d’un disjoncteur différentiel Legrand ou Schneider par exemple, les deux grandes marques reconnues d’appareillages électriques, est en moyenne de 150€), il est dommage de se priver de ces sécurités supplémentaires au nom d’économies de bouts de chandelles. S’il y a des économies à faire, il vaut mieux les faire ailleurs que sur ce poste !
Aussi, si votre installation ne comporte pas de disjoncteur différentiel, il peut être pertinent de solliciter les conseils et l’intervention d’un électricien pour mettre le tableau électrique aux normes et garantir la sécurité de votre habitation.
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