Fermetures

Les solutions pour garantir l’étanchéité de vos fenêtres

Modifié le : 07 août 2017 Temps de lecture : 4 min

Si les constructions neuves doivent obligatoirement répondre à des critères stricts d’étanchéité à l’air, conformément à la RT 2012, ce n’est évidemment pas le cas de l’ancien. Et bien souvent, dans les appartements ou maisons équipés de fenêtres datant d’avant les années 2 000, l’étanchéité des fenêtres laisse à désirer. Il est donc capital de remédier à ces problèmes d’étanchéité pour garantir confort thermique, acoustique et maîtrise des dépenses énergétiques. Voici quelques conseils.

Pourquoi assurer l’étanchéité de ses fenêtres ?

L’étanchéité des fenêtres est particulièrement importante à plusieurs titres dans la maison. Tout d’abord, pour les dépenses énergétiques : des fenêtres non-étanches génèrent une perte d’air chaud et un apport d’air froid qui engendrent une augmentation des dépenses énergétiques pour maintenir la température idéale dans les pièces de l’habitation.

La conséquence de ces fuites est également un certain inconfort thermique : à proximité des fenêtres, le courant d’air froid généré par les problèmes d’étanchéité provoquent une sensation de froid qui peut être extrêmement désagréable en hiver.

Enfin, des fenêtres non-étanches laissent également pénétrer dans la maison les bruits extérieurs, ce qui peut être particulièrement gênant quand l’habitation est située près d’une route, d’une cour d’école, d’une zone très animée, etc.

Améliorer l’étanchéité des fenêtres sans les changer

La seule solution pour améliorer l’étanchéité des fenêtres sans les changer consiste à ajouter des joints aux points de faiblesse de l’étanchéité.

Si les défauts d’étanchéité concernent les montants et cadres, il faudra veiller à appliquer, selon les matériaux de la fenêtre (bous ou PVC) un joint silicone ou acrylique au pistolet sur le pourtour du cadre.

Si les défauts d’étanchéité concernent les ouvrants, il suffira d’appliquer un joint complémentaire le long des ouvrants : joint en mousse (peu cher mais peu efficace et peu durable), joint caoutchouc ou joint silicone. Ces solutions peuvent permettre d’améliorer significativement l’étanchéité des fenêtres pendant quelques temps (2 à 5 ans). En d’autres termes : ce sont des solutions provisoires destinées à épargner pour, à termes, changer les fenêtres.

Changer ses fenêtres, les points à surveiller

Même si les règles relatives à l’étanchéité à l’air de la RT 2012 ne sont pas applicables à la rénovation, il est préférable de préciser aux professionnels chargés de procéder au changement des fenêtres que vous accordez une grande importance à cette étanchéité. Ils s’appliqueront alors à employer les techniques adéquates pour garantir cette étanchéité : joints compribande, mastic silicone, etc. Les fenêtres quant à elles devront idéalement respecter la RT 2012 (ce qui vous permettra, en outre, si l’entreprise est labellisée RGE, de bénéficier des avantages fiscaux et éventuelles aides en vigueur au moment des travaux).

Si le changement des fenêtres est effectué en même que des travaux d’isolation par l’intérieur, il pourra être intéressant de préciser également à l’entreprise en charge de cette isolation votre souhait d’une bonne étanchéité à l’air. Les professionnels procèderont alors à la pose d’un film pare-vapeur complété par des joints de silicones aux points faibles de l’isolation.

Pour trouver une entreprise en mesure d’assurer l’étanchéité de vos fenêtres, utilisez Plus que pro : nous référençons les entreprises près de chez vous engagées dans une démarche qualité et évaluées par leurs clients via notre système d’avis contrôlés certifié ISO 20252.

Partager sur :

Lien copié !

Vous pourriez aussi aimer :