Parquet

Les différentes techniques de pose d’un parquet

Modifié le : 27 novembre 2015 Temps de lecture : 3 min

Le parquet est un type de sol à la fois élégant et confortable qui séduit de nombreux Français. La gamme des essences de bois sont très variées en termes de qualité, de coût et… de systèmes de pose ! On vous éclaire sur les 3 différentes techniques de pose d’un parquet.

Les conditions préalables à la pose d’un parquet

Avant de démarrer la pose d’un parquet, il est indispensable de préparer la surface qui va l’accueillir. En effet, il faut s’assurer d’avoir un sol bien plat et régulier. De plus, on effectue un nettoyage précautionneux pour poser les lattes sur une surface propre. Si nécessaire, vous devrez au préalable réaliser une chape de béton pour poser le parquet dans de bonnes conditions.

La pose flottante d’un parquet

La pose flottante est très courante, notamment grâce à sa simplicité  et sa facilité qui la rend accessible au plus grand nombre. Afin d’éviter les remontées d’humidité et protéger des nuisances sonores, un film de protection est déposé. Le parquet sera posé sur cette sous-couche. Les lattes sont alors tenues entre elles grâce à des clips. La plus grande complexité de la pose est la découpe nécessaire, surtout lorsque vous arrivez au bout de la pièce.

La technique pour un parquet collé

Lorsqu’on choisit la pose collée, il faut disposer d’une surface en béton, en ciment ou encore en aggloméré. Si la surface n’est pas plane on l’a reprend par un ragréage. Afin d’optimiser l’isolation, vous pouvez coller une sous-couche de liège par exemple. La particularité du parquet collé est de faire corps avec le support et donc de s’adapter parfaitement au chauffage par le sol, car ce système facilite les échanges thermiques.

Poser un parquet cloué

C’est la technique la plus traditionnelle pour du parquet en bois qui demande un savoir-faire plus développé. Il est sans doute préférable de s’adresser à un professionnel. Sur le principe, la pose s’effectue sur des lambourdes en bois scellées au sol ou sur un ancien parquet. Veillez à ajouter un isolant (phonique et/ou thermique) si vous optez pour les lambourdes. Les planches de votre parquet vont être posées perpendiculairement sur votre support. C’est une pose idéal pour les parquets en bois massif, car elle garantit une meilleure conservation de la matière, par contre elle n’est pas adaptée au sol chauffant.

Quel bois pour son parquet ?

Le choix d’une essence de bois sera influencé par deux critères principaux :

  • Le type de pièce (pièce sèche, pièce d’eau…)
  • La fréquence de l’usage (couloir, entrée, bureau…)

De ce constat découlera le choix du bois puisque plus  l’exigence  de résistance  d’un parquet est grande, plus le bois sélectionné est dur. Par exemple, l’épicéa et les pins en général sont à garder pour des endroits peu fréquentés, par contre, le Wengé est particulièrement dur et adapté aux usages les plus exigeants.

Chaque technique de fixation à ses avantages et ses faiblesses, à vous de choisir la pose de parquet idéale pour votre pièce.

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