Toiture

Faîtage : pose et prix

Modifié le : 15 avril 2016 Temps de lecture : 3 min

Le faîtage, à l’instar du liteau, de la panne ou encore de la volige, est un élément qui compose la structure d’une charpente. Revenons ensemble sur l’installation de cet élément, ainsi que le budget nécessaire à son acquisition.

Zoom sur la panne faîtière

Avant de s’intéresser à l’installation du faîtage, il faut savoir que cet élément constitue l’intersection supérieure des deux pans de la charpente. La base du faîtage est appelée la panne faîtière, dont l’emplacement se trouve juste au sommet des rampants. Cette pièce peut être conçue en métal, en bois, ou dans un mixte mélangeant métal et bois. L’ensemble peut parfaitement correspondre à une seule pièce, ou à un ensemble de pièces liées entre elles par des chevrons. La panne faîtière est prévue pour fonctionner en flexion pure, alors que les pannes dites intermédiaires travaillent plutôt en résultante.

Fonction du faîtage

Son rôle est double : assurer l’étanchéité de la future toiture, et garantir la solidité de la structure de la charpente. Evidemment, chaque configuration de toit implique d’avoir un faîtage adapté. On note par exemple le faîtage en tuiles classiques, ou tuiles faîtières, fabriquées à partir de mortier, puis recouvertes d’un closoir. Elles offrent notamment un esthétisme de qualité, en masquant le dispositif d’étanchéité. Autre possibilité : le faîtage en tuiles industrielles, qui dispose de formes spécifiques facilitant son installation. Utilisé surtout pour des toitures en ardoise, le faîtage en zinc coïncide avec une bande de zinc repliée sur elle-même, dans le sens de la longueur. Enfin, n’oublions pas de citer le faîtage pour toit de chaume, bande de terre argileuse dans laquelle peuvent être plantées des racines d’iris qui stabiliseront le tout.

Installation du faîtage

Cette opération peut être conduite selon deux approches distinctes. Le faîtage peut en effet être posé par scellement au mortier, la panne faîtière formant alors un bloc avec la charpente, pour mieux supporter les conditions inhérentes de charge et de pression. Cette technique peut engendrer l’apparition de fissures. Si ce cas de figure se présente, les réparations passent par l’application de mortier dans ces espaces, qui exposent le support aux risques de fuites d’eau. Autre alternative : la pose à sec. Le chantier est facilité, car les cloisoirs sont soit collés, soit cloués, d’autant que ces éléments sont bien plus souples et bien plus rigides que les tuiles classiques. Ils ont notamment la propriété d’absorber les charges et les pressions exercées sur la toiture. Enfin, les cloisoirs ont l’avantage de posséder un excellent niveau d’étanchéité contre tous les éléments extérieurs agressifs (pluie, neige, poussière, pollen, etc.).

Le prix d’un faîtage

A titre informatif, comptez environ 7 € le mètre linéaire d’un faîtage simple galvanisé, contre 11 € pour un faîtage simple en zinc. La tuile faîtière est la moins chère puisqu’elle coûte en moyenne 5 € pièce. Notez que le mètre linéaire d’un faîtage bitumé pour toiture ondulée vaut 6 €, contre 25 € pour un faîtage au mortier posé, et 40 € pour un faîtage classique associant mortier et tuile.

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