Le secteur de l’immobilier dans l’ancien attire toujours les investisseurs et les primo accédants. Comparativement au marché du neuf, le marché immobilier ancien offre des produits moins onéreux à l’achat, avec une gamme de logements plus large, et une disponibilité plus rapide.
Achat immobilier ancien : les atouts
Avant toute chose, il faut définir l’habitation qui relève du marché de l’immobilier ancien, de celle qui correspond au marché immobilier dans le neuf. On considère que 5 ans après sa construction achevée, un logement passe dans l’ancien.
Parmi les avantages du marché ancien, on peut citer un choix plus élevé dans la gamme de logements mis à la vente, ainsi que des possibilités accrues de dénicher des habitations atypiques, de charme, ou authentiques.
Sachez qu’en termes de coûts d’achat, et à prestations égales, l’ancien est 20 % à 30 % moins cher que le neuf. Autre intérêt : aucune surprise, puisque le bien existe déjà bel et bien. De plus, l’accès au logement, une fois la transaction conclue, est très rapide.
Enfin, pour les investisseurs, de réelles opportunités existent, notamment en valorisant le bien immobilier par le biais de travaux de rénovation. Outre les éventuelles subventions versées à ce titre par l’état et les différentes instances, la revente de ce type de bien rénové permet de réaliser de véritables plus-values.
Gare aux contraintes !
Evidemment, l’immobilier ancien est, par définition, un habitat qui a déjà un vécu, et qui est dont susceptible de réclamer des travaux. Il est important de bien cerner le bien, et de savoir si des travaux de grande ampleur ont été faits, ou risquent de vous incomber.
C’est notamment le cas des opérations de ravalement de façade, de remplacement des tuyauteries, de rénovation de toiture, ou encore de lutte contre l’humidité. Gare ainsi à l’explosion des frais de fonctionnement par rapport au neuf : entretien, consommation d’énergie plus élevée, etc.
Notez également que l’achat d’un bien immobilier ancien génère plus de frais, à commencer par les frais d’acquisition (taxes liées au droit d’enregistrement, frais de notaire), qui sont établis à 7 % ou 8 % du prix d’achat, contre 2 % à 3 % seulement dans le neuf.
Soyez vigilant
L’achat dans l’immobilier ancien mérite donc toute votre attention, afin d’écarter toutes mauvaises surprises qui pourraient plomber vos finances. N’hésitez pas à visiter à plusieurs reprises l’habitation, quitte à être accompagné de professionnels du bâtiment, qui auront l’œil pour détecter les éventuels défauts (chauffage, plomberie, électricité, etc.). Songez à lire scrupuleusement les diagnostics obligatoires délivrés par le vendeur, qui vous indiquent de nombreuses informations.
Si le logement ancien est localisé dans un ensemble collectif, prenez le temps de lire le règlement de copropriété, et de prendre connaissance de l’état descriptif de la division, des récents procès verbaux de l’assemblée générale, de l’état des charges au moins sur 2 années écoulées, et le carnet d’entretien de l’immeuble.
Dernier conseil : pensez à consulter les règlements urbanistiques auprès des services compétents de votre mairie, en vous informant sur les programmes prévus pour votre quartier, les servitudes à respecter vis-à-vis du voisinage, et les droits de préemption des collectivités territoriales.
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