Achat du terrain, frais de notaire, viabilisation, géomètre, étude du sol, taxe locale d’équipement… et enfin frais de construction de la maison : construire sa maison demande un certain budget, pour ne pas dire un budget certain. Dès lors, il faut financer l’acquisition et le projet, en utilisant les bons leviers. Voici donc un tour d’horizon des sources de financement d’une maison, pour bien s’y retrouver.
L’épargne personnelle : la base du financement de sa maison
La première source de financement de la maison est évidemment l’épargne personnelle : d’une part c’est elle qui permet, généralement, de prendre en charge les frais de notaire, d’autre part, c’est elle qui détermine, en partie du moins, la somme que la banque sera disposée à vous prêter.
En effet, on considère en général qu’il est de bon ton de disposer d’au moins 10% à 20% d’apport, soit, par exemple, pour un projet à 200 000€, de 20 000€ à 40 000€ minimum. Néanmoins, en fonction de votre situation, la banque peut accepter de vous prêter sans apport ou avec un apport plus restreint, mais c’est plus rare.
Cet apport est constitué de l’épargne personnelle, de l’éventuelle vente d’un précédent bien, etc. mais ne doit surtout pas vous amener sans aucune marge de sécurité ! Il est préférable d’emprunter plus, quitte à emprunter plus longtemps, que d’épuiser totalement son épargne personnelle ! Sans quoi, au moindre problème, vous vous retrouveriez obligé de souscrire de nouveaux emprunts (consommation, travaux, etc.) et la spirale du surendettement peut vite être lancée ! Puisez dans votre épargne, donc, mais ne l’épuisez pas !
Les prêts réglementés : des aides bienvenues
A côté de l’emprunt bancaire largement exploité par les particuliers, il existe quelques prêts réglementés qui peuvent constituer des aides bienvenues pour financer sa maison.
C’est en particulier le cas du PTZ, le Prêt à taux Zéro, réservé aux acquéreurs d’une maison principale dont les revenus ne dépassent pas certains plafonds. Pour en savoir plus sur les plafonds, consultez le site de l’Anil. Ce prêt ne dépasse pas 40% du montant du projet et ne dépasse pas le montant des autres emprunts. Dans la même logique, le Prêt d’Accession sociale est destiné aux foyers très défavorisés.
L’éco-PTZ, lui, est un prêt à taux zéro destiné à financer les travaux de rénovation énergétique, pour un montant de 15.000€ au maximum à rembourser sur 10 ans (pour un pack de 2 postes, par exemple chauffage et isolation) ou 30 000€ maximum sur 15 ans (pour un pack de 3 postes, par exemple chauffage, isolation et fenêtres).
Les prêts bancaires : différés ou non
Ce sont enfin les prêts bancaires qui constituent généralement l’essentiel du financement de la maison. Mais à savoir : avec les maisons en construction, on débloque petit à petit des sommes plus ou moins importantes. Une solution consiste donc à négocier, plutôt que le taux, une baisse du coût pour un prêt différé : au début, vous ne remboursez que les intérêts et l’assurance puis, au fur et à mesure des déblocages, vous remboursez le capital débloqué. Cette opération ayant un coût, négociez-le !
Le courtier : l’auxiliaire de votre financement de maison
Pour réaliser’ le montage financier le plus performant en fonction de votre situation et pour obtenir les meilleures offres bancaires, le plus simple est de confier le financement de votre maison à un courtier !