Malgré son inexpérience par définition, le jeune conducteur n’est reste pas moins soumis aux mêmes obligations légales qu’un automobiliste lambda. Revenons toutefois sur les différences qui existent, notamment en matière d’assurance.
Suis-je un jeune conducteur ?
Il faut savoir qu’il n’existe pas de définition légale du jeune conducteur. Ni le Code de la route, ni le Code des assurances ne le précisent. Toutefois, dans le langage commun, un jeune conducteur désigne un automobiliste titulaire d’un permis de conduire depuis moins de trois ans. Ce délai coïncide avec le permis de conduire probatoire.
Une compagnie d’assurance classe également un automobiliste dans la catégorie des jeunes conducteurs si ce dernier n’a pas été assuré depuis au moins trois ans. C’est le cas des conducteurs jamais assurés en leur nom propre, et qui ne sont pas inscrits à ce titre sur le contrat de leurs parents ou de leur conjoint. C’est aussi le cas des automobilistes pilotant un véhicule de fonction, là encore non désignés. C’est enfin le cas des personnes qui ont dû repasser le Code et le permis de conduire à la suite de son annulation.
Assurance auto : une obligation pour le jeune conducteur
A l’instar des autres automobilistes, un jeune conducteur doit souscrire une assurance auto pour pouvoir rouler. L’assurance minimale est l’assurance auto au tiers ou responsabilité civile. Son champ d’action lui permet de prendre en charge les dommages matériels et corporels causés sur un tiers lors d’un accident engageant sa responsabilité.
Ces assurances coutent plus chères à un jeune automobiliste qui paie ainsi son inexpérience au volant. Cette catégorie de conducteurs doit souvent subir des surprimes pouvant grimper jusque 100 % du tarif de l’assurance auto classique. Mais cette surprime correspond à des statistiques immuables : les jeunes conducteurs ont plus d’accidents. Face à ce risque de sinistralité supérieur à la moyenne, les assureurs se protègent plus fortement.
Assurance jeune conducteur : les éléments à connaître
Si l’assurance auto est onéreuse, il existe des moyens de réduire son impact dans le budget du jeune conducteur. La formule conduite accompagnée est sans conteste la solution la plus attractive. Une réduction automatique de 50 % de la surprime pratiquée s’applique, dès la première année de conduite. De plus, la conduite accompagnée réduit de 3 à 2 ans la durée du permis probatoire.
Autre opportunité : profiter des offres faites par les assureurs à destination des jeunes conducteurs, susceptibles de proposer des réductions de primes pour les automobilistes âgés de moins de 25 ans. Mû par une relation de confiance, l’assureur des parents peut baisser la surprime de 30 %. Si le jeune conducteur utilise la voiture familiale, peu fréquemment, il faut l’inscrire en tant que deuxième conducteur sur l’assurance du parent. Le but : économiser la surprime, franchir la période du permis probatoire, et emmagasiner de l’expérience au volant.
Sachez enfin que la puissance du véhicule est un paramètre du calcul de la prime, d’où l’intérêt de miser sur une voiture d’occasion de faible valeur.
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