L’assurance-vie revêt un double intérêt, puisqu’elle est à la fois un placement financier, et un fonds d’épargne en cas d’accident de la vie. Souscrire une assurance vie est un produit flexible, réversible, et avantageux fiscalement.
Fonctionnement et intérêts de l’assurance-vie
Le souscripteur d’une assurance-vie verse régulièrement ou librement des cotisations à son assureur. Ces primes sont ensuite placées pour que le capital constitué fructifie au fil du temps, grâce aux intérêts. Le souscripteur demeure libre de récupérer partiellement ou totalement les sommes versées, tout en disposant d’une fiscalité avantageuse. Quand le contrat arrive à échéance, soit l’assuré est en vie et il touche son capital bonifié, soit il est décédé et le ou les bénéficiaires désignés reçoivent ce capital.
Une assurance-vie permet donc de se constituer une épargne pour faire face à un imprévu, pour préparer un passage à la retraite, pour protéger sa famille et ses proches en cas d’invalidité totale ou de décès, pour financer un projet ou les études de ses enfants, pour pouvoir compter sur des revenus complémentaires, ou encore pour alléger la transmission d’une succession.
Un produit flexible et réversible
La majorité des contrats d’assurance-vie proposent un versement des primes libre ou programmé de façon périodique (mois, trimestre, année). Cette liberté est élargie aussi à la possibilité d’effectuer des modifications dans la nature des versements. Le souscripteur peut stopper, diminuer ou augmenter leur niveau. Ces options sont utiles afin d’adapter les montants des primes en fonction de l’évolution de la vie privée et professionnelle de chacun.
Contrairement aux placements immobiliers, l’assurance-vie laisse toute latitude au souscripteur de pouvoir réaliser des retraits partiels, réguliers, ou ponctuels, ainsi que de solliciter des avances, c’est-à-dire des retraits temporaires de fonds. L’assurance-vie a également l’avantage de permettre au souscripteur de changer d’avis, en modifiant par exemple sa clause bénéficiaire, et l’identité de la ou des personnes initialement désignées.
Assurance-vie : une fiscalité avantageuse
Notez avant tout que la fiscalité de l’assurance-vie s’applique seulement lors des retraits réalisés par le souscripteur vivant, et sur les gains engendrés par le contrat. L’imposition est calculée au prorata des sommes versées, soit par le biais du prélèvement libératoire forfaitaire, soit via l’impôt sur le revenu.
Choisir cette dernière option peut s’avérer plus intéressante fiscalement si le souscripteur n’est pas imposable.
En cas de rachat après 8 ans, la fiscalité prévoit des abattements sur la part des intérêts du retrait : 4 600 € pour une personne seule, 9 200 € pour un couple. La technique pour éviter l’impôt est d’effectuer des retraits annuels, dont la part liée aux intérêts est inférieure à l’abattement. Par contre, le paiement des prélèvements sociaux (CSG-CRDS) est inévitable.
Notez enfin qu’il existe des cas particuliers pour lesquels la fiscalité de l’assurance-vie ne s’applique pas : licenciement, invalidité prouvée, mise en retraite anticipée, cessation d’une activité d’indépendant dans le cadre d’une liquidation judiciaire. Ces cas de figure peuvent provoquer la sortie du contrat pour récupérer un capital, et faire face aux accidents de la vie. A ce titre, l’imposition est annulée.
A lire également : Une assurance IARD, c’est quoi ?