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Pots d’échappement : fonctionnement et réglementation

Modifié le : 12 août 2016 Temps de lecture : 3 min

Pièce automobile vulnérable, le pot d’échappement a vu son importance s’accroître avec l’arrivée des normes environnementales, et l’apport des dispositifs anti-pollution. Cet élément majeur de la motorisation d’un véhicule doit donc respecter la réglementation en vigueur.

Fonctionnement d’un pot d’échappement

On connaît tous où se situe le pot d’échappement, mais on en sait moins sur son fonctionnement. Le pot d’échappement a pour fonction principale d’évacuer les gaz récoltés à la sortie des cylindres. Il sert donc, en sortie du bloc moteur, à la stabilité de la pression qui y sévit, donc à la maîtrise du processus de combustion moteur.

Le pot d’échappement assure également la réduction des nuisances sonores provoquées par la combustion, qui, sans lui, seraient insoutenables à l’oreille humaine. Enfin, il traite les polluants émis par le véhicule.

Composition d’un pot d’échappement

Plusieurs éléments composent cet équipement. Tout d’abord, on peut citer bien évidemment le pot de détente qui favorise la stabilisation de la pression en sortie du moteur. Ce tube de liaison est scindé en plusieurs parties, emboîtées et fixées par des colliers de serrage.

On relève également la présence d’un silencieux arrière, qui réduit le bruit perçu à l’extérieur de la voiture, ainsi que des capteurs électriques (sondes à oxygène ou capteurs de pression différentielle). Enfin, il comporte un système d’épuration des rejets dits toxiques, atténuant les émissions de particules polluantes, par filtration et/ou par catalyse.

Notez que les catalyseurs fonctionnement à l’image de petites centrales chimiques, transformant les polluants en gaz plus neutres, moins agressifs. Employés pour les moteurs diesel, les filtres à particules piègent les suies et les hydrocarbures imbrûlées. Arrivé à saturation, le filtre, qui les a d’abord stockées, les élimine via un processus de postcombustion.

La réglementation pour les pots d’échappement

Il est possible d’être verbalisé à cause du dysfonctionnement d’un pot d’échappement. C’est le cas si les nuisances sonores sont conséquentes et gênantes, même si le degré de nuisance reste à l’appréciation subjective de l’agent qui vous avertit.

La réglementation interdit de modifier le dispositif du pot d’échappement d’origine du véhicule. C’est le cas d’un conducteur qui supprimerait le silencieux ou le catalyseur, ou s’il mettait, à la place du système d’origine, un dispositif non adapté, ou non homologué.

Vous pouvez également être pénalisé, si les émissions de particuliers polluantes franchissent les seuls autorisés, ou si le contrôle sonore dénonce un niveau de bruit supérieur à 5 décibels par rapport à celui indiqué sur votre carte grise.

Quand remplacer un pot d’échappement ?

Si certaines infractions à la réglementation sont constatées, il vous faudra obligatoirement y remédier. Mais d’autres causes impliquent de changer de pot d’échappement.

Par exemple, le changement est impératif si vous percevez des fuites causées par des perforations de votre pot d’échappement, elles-mêmes dues à l’oxydation liée au phénomène de condensation, ou aux hautes températures dégagées par les gaz.

En cas de choc, des détériorations peuvent aussi nécessiter son remplacement, tout comme la destruction, la dérive, ou la saturation des filtres anti-pollution ou des catalyseurs.

A lire également : A quoi sert le pré-contrôle technique ?

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