Les véhicules du futur sont régulièrement au centre de l’attention des cinéastes et autres auteurs de science-fiction qui aiment à projeter leur imagination à ce sujet. Ces voitures du futur sont surtout des sujets d’études pour les scientifiques et les ingénieurs qui réfléchissent sur la mobilité de demain. Voitures robotisées intelligentes, communication, propulsion à l’électricité : zoom sur les pistes de réflexion avancées.
Le véhicule autonome
Une voiture autonome est un véhicule apte à circuler sans intervention d’un conducteur. L’objectif est que l’automobile autonome puisse s’adapter au trafic en temps réel, et sur une infrastructure non spécifique. Afin d’y parvenir, les scientifiques s’appuient sur le développement des connaissances et des innovations dans le secteur de la robotique.
Un véhicule autonome désigne aussi bien une automobile entièrement autonome, qu’une automobile partiellement autonome. Cette dernière dispose de plusieurs systèmes d’aide à la conduite automatisée, prenant le relais tour à tour en fonction d’une conduite en ville, ou sur voies rapides.
La concrétisation de ce projet passe par l’amélioration constante des logiciels qui interprètent les données récoltées par les capteurs numériques positionnés sur la voiture. Ainsi, les logiciels sont capables de reproduire la situation routière en trois dimensions, par le biais de la reconnaissance de formes. Les informations sont analysées par les algorithmes, qui choisissent alors l’action la plus judicieuse à effectuer pour conduire le véhicule. Ces actions sont appelées servocommandes.
Exemple de véhicule autonome : la voiture sans conducteur de Google
Les ingénieurs planchent sur la façon de se véhiculer sans avoir besoin d’un chauffeur au pilotage. C’est le cas de la voiture sans conducteur de Google par exemple, avec des mises à l’essai opérationnelles dans plusieurs états américains.
Deux catégories de véhicules sont concernées pour l’instant. La première est la « Google car », une automobile électrique 100 % Google, privée de volant, et de commandes de frein et d’accélérateur. La seconde est la Toyota Prius, un véhicule de série modifié.
Le système Google de pilotage, conçu par Sebastian Thrun, est composé d’une caméra, d’un récepteur GPS, d’un lidar, de plusieurs radars, et de capteurs installés sur les roues motrices. La Google Car est autorisée à rouler, à condition qu’un conducteur soit constamment derrière le volant, si une reprise en main du véhicule est nécessaire.
Autre exemple de véhicule du futur : la ROboMObile
En faisant fusionner les apports de la robotique et ceux de l’électromobilité, le centre aérospatial allemand DLR a créé la ROboMobile. Cette automobile n’est pas une voiture traditionnelle qui aurait été rééquipée. Il s’agit d’un véhicule conçu à l’origine autour du concept couplant électronique et informatique. Autrement dit, la ROboMobile est en quelque sorte un véritable ordinateur sur roues.
Toutes les actions effectuées par le conducteur sont découplées des phases de la traction et de la direction. L’interface informatique est particulièrement soignée, facilitant la lecture des données affichées sur les écrans. La machine met en œuvre les souhaits du chauffeur, après avoir analysé la situation sur la route. A ce titre, la ROboMObile s’inscrit pleinement dans l’auto-mobilité, et change les perspectives.
A lire également : Comment restaurer une voiture de collection ?