Autant de circonstances parmi d’autres susceptibles de fragiliser l’équilibre d’une affaire professionnelle. Mais qu’en est-il de la protection sociale du dirigeant ? Travailleurs indépendants et chefs d’entreprise, si demain vous ne pouvez plus travailler, quelles seront les conséquences financières ?
Spécialisée dans la prévoyance des dirigeants d’entreprise, l’agence Abeille Assurances de Nonancourt aborde ce sujet pilier, pourtant trop souvent négligé.
Chef d’entreprise: connaissez-vous le risque financier encouru, pour vous et votre famille, en cas d’incapacité de travail ?
Le chef d’entreprise a tendance à s’oublier
Mettre en place des contrats collectifs pour ses salariés, souscrire une multirisque professionnelle pour son local, assurer des véhicules d’entreprise… «Évidemment, tout cela est nécessaire. Mais l’indispensable gérant, pilier de la ‘boîte’, comment est-il protégé ? Dans votre entreprise, que se passerait-il en cas de coup dur ? » C’est un fait, en l’absence d’une équipe pour remplacer le dirigeant, l’impact financier sur l’activité peut rapidement devenir considérable. Au-delà de l’écosystème professionnel, les problèmes peuvent également vite s’immiscer dans la sphère privée, avec des conséquences financières désastreuses sur le patrimoine. Rien de plus important, pour se prémunir des aléas de la vie, que d’avoir une bonne protection sociale.
Chez Abeille Assurances de Nonancourt, Antoinette Gautré fait une entrée en matière directe, au travers de trois questions: « Qui ? Quoi ? Comment ? En d’autres termes, qui paye quoi et comment ? Lors de l’entretien, j’évoque les idées préconçues et les déconstruis, pour finalement apporter des réponses et des solutions concrètes à mes clients.»
Qui ?
Pour Antoinette Gautré, il est un point de départ primordial, celui de « se pencher sur la protection sociale obligatoire du travailleur indépendant. Une analyse détaillée de chaque statut (gérant salarié, libéral, gérant TNS – travailleur non salarié) permet de connaître les prestations versées par chacun des régimes obligatoires. »
Quoi ?
Souvent, la prestation du régime obligatoire est insuffisante voire inexistante, notamment en cas d’incapacité à reprendre son travail (invalidité partielle ou totale): «elle ne correspond jamais aux revenus du dirigeant. Il est donc nécessaire de garantir 100% des revenus, pour une couverture optimale. C’est là qu’intervient la prévoyance, pour pallier les défaillances du régime obligatoire.»
De l’aveu même d’Antoinette Gautré, ce type de contrat «remet beaucoup de choses en question». Pour elle, « un bon contrat de prévoyance vous accompagne jusqu’à la retraite et permet de protéger ses revenus. Il est également possible de protéger ses enfants (rente éducation), son conjoint (rente du conjoint) mais aussi son patrimoine. À défaut d’une bonne prévoyance, on se défait de ses économies, de ses biens immobiliers, de ses loisirs… L’impact négatif sur son niveau de vie est direct.»
Comment ?
Pour qu’une couverture soit efficace, encore faut-il qu’elle soit sur mesure. Pour Antoinette Gautré, il est donc indispensable de bien connaître son client pour lui proposer une solution en tous points adaptée. Le plus important ? « Bien choisir son contrat. Il faut tenir compte du risque métier et du niveau de vie. Quand j’étudie un contrat de la concurrence, je le ‘décortique’. Je procède à un audit, une étude personnalisée, fondés sur de vrais éléments : les besoins, le patrimoine et la situation.»
Bien choisir son conseiller pour être bien protégé
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En matière de protection sociale, un suivi client est nécessaire. Antoinette Gautré précise en effet: «Je fais ce que j’appelle le ‘SAV’. Tous les deux ans en moyenne, et c’est un vrai travail de fond, je fais le point sur les revenus professionnels : sont-ils toujours en adéquation ? La situation personnelle a-t-elle changé ainsi que le patrimoine…? Et j’ajuste en conséquence.»
Faire la différence
Antoinette Gautré a toujours été plus sensible à l’humain qu’aux biens : « Bien sûr, il faut assurer les dommages sur le matériel. Mais protéger les personnes reste la priorité. J’ai une approche globale dans laquelle la protection sociale est entièrement intégrée. En phase de découverte du client, j’aborde systématiquement le sujet, et ce dès le premier rendez-vous. Trop peu d’agents généraux le font.»
Une dernière recommandation ?
Souscrire un contrat d’assurance est bien souvent vécu comme une contrainte. Pour Antoinette Gautré d’Abeille Assurances de Nonancourt, « cela est d’autant plus vrai pour la protection sociale du dirigeant. C’est un sujet sensible, peu ou mal abordé, alors qu’il devrait être une nécessité. Il est impératif, pour tout chef d’entreprise, de bien connaître son régime obligatoire et son niveau de protection pour souscrire le bon contrat et pour cela : je suis là ! Vous l’aurez compris, ce sujet me passionne. Je pourrais en parler pendant des heures…»