Piscine

Savoir analyser l’eau de sa piscine

Modifié le : 05 juin 2016 Temps de lecture : 3 min

L’analyse de l’eau de votre piscine est une étape évidemment préalable à toute baignade. Il existe d’ailleurs plusieurs procédés à suivre en fonction de la nature des analyses à réaliser.

Eau de piscine : comment l’analyser ?

La méthode la plus facile à mettre en place reste les tests colorimétriques. La démarche est très simple, puisqu’il suffit de prélever de l’eau du bassin et de la déposer sur les bandelettes. Le résultat dépend de la couleur mise en évidence, à comparer aux couleurs de référence du test. Cette méthode est la moins onéreuse, un lot d’une cinquantaine de bandelettes coutant environ 12 €.
Autre possibilité : les réactifs liquides, également disponibles sous la forme de comprimés. Là encore, prélevez de l’eau de votre piscine dans un flacon. Versez-y le réactif liquide ou déposez le comprimé. Il suffit alors de mettre en perspective la couleur de l’eau obtenue avec la référence fabricant. Comptez un budget aux alentours d’une soixantaine d’euros pour ce type de matériel, incluant les flacons et autres récipients gradués.
Enfin, l’analyse peut s’effectuer via des testeurs électroniques, dont le prix d’achat varie entre 30 € et 120 €. Ceux-ci sont dotés d’une électrode à faire tremper dans votre bassin. Il n’y a plus qu’à lire le résultat indiqué sur l’écran.
Bon à savoir : les analyses doivent être effectuées dans un lieu sec, afin que l’humidité ambiante ne perturbe pas les réactifs, biaisant ainsi les résultats. De même, veillez à jeter les produits périmés, qui risquent de vous donner des résultats erronés.

Quels sont les paramètres à vérifier ?

Le potentiel hydrogène, ou pH, est l’indicateur le plus connu, puisqu’il détermine la concentration de l’eau de votre piscine en ions hydrogènes. Cette eau doit être neutre, le pH devant donc osciller entre 7,2 et 7,6. En cas de résultat inférieur, l’eau tend à être acide, engendrant des risques d’irritations. En cas de score supérieur, l’eau tend à être alcaline, la rendant propice à la propagation d’algues. Les solutions passent par l’achat d’un régulateur de pH automatique, ou par un rééquilibrage en fonction des analyses via l’ajout de carbonate de soude pour un pH+, ou de sulfate d’acide de sodium pour un pH-.
Le titre hydrotimétrique, ou tH, évalue la dureté de l’eau, soit sa teneur en sels de magnésium ou calcium. Dans sa traduction française, le tH doit fluctuer entre 10 et 30°f. Si l’eau affiche une donnée inférieure, elle est considérée comme corrosive. Songez à apporter du carbonate de magnésium ou de calcium. Si elle présente un score supérieur, elle est jugée plutôt calcaire, ce qui va provoquer l’apparition de tartre sur les différents dispositifs. L’apport d’un adoucisseur peut s’avérer être une solution pertinente.
Le titre alcalimètre complet, ou TAC, informe sur la capacité de l’eau de votre piscine à absorber les modifications du pH. Cette mesure de l’alcalinité doit être maintenue entre 10 et 25°f.

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